Le chef d’entreprise a la possibilité, en fonction du type de société et de son statut social, de choisir la manière dont il souhaite se rémunérer.

Après la question du montant (combien se verser) vient celle de la forme (sous quelle forme se rémunérer) : salaire / rémunération de gérance, dividendes, participation, intéressement, etc. Or, la nature de la rémunération engendre des coûts pour la structure, de la fiscalité pour le dirigeant, des droits à retraite et une protection sociale différents.

Optimiser la rémunération, c’est augmenter son taux d’efficacité, c’est-à-dire réduire le poids des charges et des impôts, sans négliger la protection sociale et la retraite.

Selon les fonctions qu’ils exercent, les chefs d’entreprise ont un statut social différent : assimilé salarié ou travailleur non salarié (TNS).

Leur statut social va déterminer le montant de leurs cotisations sociales, les modalités d’attribution et de calcul de leur retraite, et le niveau de protection de la prévoyance.

La protection du chef d’entreprise peut être accrue par la souscription de garanties complémentaires ou de produits d’épargne retraite.

Un nombre important d’entreprises change de main, dont une majorité en raison du départ en retraite du chef d’entreprise.

Lorsque ces transmissions ne sont pas anticipées, elles posent un certain nombre de difficultés, qu’il s’agisse d’entreprises individuelles ou de sociétés.

Or, il existe certaines dispositions, combinées entre elles ou utilisées de manière isolée, permettant de pallier à ces contraintes et d’optimiser la transmission. La transmission se fera alors progressivement et à moindre coût.